mardi 6 mai 2003

Ultra-violet

L'une de mes grandes craintes à Kellogg est de devoir .... porter des vêtements violets (ou mauve, prune, lilas, fuschia, parme, as you like). En effet, la couleur officielle de Kellogg est le violet. Les T-shirts de l'écoles, les mugs, les brochures, bref tout est violet : allez voir le magasin de Kellogg.

C'est bien connu, le violet, ça va avec tout... mais le journal Le Monde d'aujourdhui me remonte le moral : alors que je croyais devoir adopter un look "vache milka", je découvre que le violet est LA couleur tendance. Dans l'article nommé Le violet reprend des couleurs, Le Monde nous informe que "la vache mauve du chocolat Milka doit sans doute se sentir moins seule" (c'est agréable pour moi), "le violet serait une couleur refuge" (c'est vrai, je fuis un marché de l'emploi sinistré), "le violet appartint longtemps à une sorte de domaine réservé, presque tabou" (les tabous, c'est mon truc), "Même les Américains, qui autrefois le détestaient, commencent à consommer du violet" (donc, les étudiants de Kellogg ne vont plus se faire lyncher dans la rue, je respire), "le violet représente " une sorte de nouveau noir" (mais bien sûr), "il est tentant d'entrevoir la tonalité emblématique d'une dépression collective, expression d'un passage à vide marquant le terme d'une période économique faste" (mais oui, d'où l'expression bien connue broyer du violet).
Camarades Bloggers, relevez le front !

Des nouvelles de mes confrères bloggers-carneteurs :
- Le seul et unique Tad Holbie vient de décider d'aller à Michigan. Bravo à lui. C'est un bon programme, sérieux, avec des gens sympas.
- Tad signale qu'un certain Russell vient de lancer un annuaire des carnets consacrés aux MBAs. Le carnet s'appelle "The League of MBA Bloggers", un nom qui n'est pas sans rappeler l'extraordinaire BD et le prochain film à grand spectacle tiré de celle-ci, The League of Extraordinary Gentlemen.
Cold calling : les banques

Dans le métier de vendeur, il existe une épreuve redoutée : le cold calling. Cet appel à froid correspond au bon vieux démarchage téléphonique. Imaginez que vous deviez vendre un produit X au DSI d'une boîte française. Tout ce que vous avez, c'est son numéro de téléphone. Votre but est de décrocher un rendez-vous avec lui. Comment allez-vous amorcer la conversation ? Comment le séduire ? Comment enchaîner en cas de rejet de sa part ?

Et bien, je me suis servi ce matin de cette douloureuse expérience de vendeur pour appeler trois banques susceptibles de financer mon MBA. "Allo, c'est le petit Thibault à l'appareil. Je voudrais des sous-sous pour aller à l'école". Premières réponses cet aprèm. Wait and see, comme dirent les passagers de troisième classe du Titanic.

NB : dans le vocabulaire des MBAs, l'expression cold calling existe aussi. Cela recouvre l'action d'un prof désignant un élève dans la classe pour qu'il réponde au pied levé à une série de questions ("Monsieur Masson, que pensez-vous de l'étude de cas Durex que vous deviez lire pour aujourd'hui ?")

lundi 5 mai 2003

Entre deux ponts, entre deux eaux

J'ai profité du pont du 1er mai pour aller dans les Vosges voir quelques uns des mes frères et soeurs. J'ai passé deux jours dans les Vosges alsaciennes, du côté d'Ottrott. Je vous recommande ce coin, où l'on trouve des chateaux, le mont Sainte Odile, des vignobles, des chemins de randonnées top, une forêt magnfique, des monuments mystérieux tel que le mur païen, etc.

Ce retour dans ma région natale m'a permis de faire un peu le tri dans mes idées. Je pense qu'au final, Kellogg m'ouvrira plus de portes, ou plutôt, que Kellogg me proposera des opportunités plus diverses (à moi de les saisir).

Le réseau des French MBAs marche à plein pour assurer le financement de nos études (je reste discret pour le moment sur la nature de l'entr'aide). Je trouve que c'est vraiment une belle initiative de s'aider.