mercredi 30 avril 2003

McKinsey BTO ?

Un lecteur du blog me fait remarquer que je pourrais résoudre tous mes problèmes en allant travailler chez McKinsey au BTO.
McKinsey & Company’s Business Technology Office (BTO) helps companies create business value through the use of information technology. McKinsey formed the Business Technology Office in 1997 to serve CEOs, CIOs, and other senior business and IT executives at the world’s leading corporations and entrepreneurial ventures.

Pourquoi pas, cela n'a pas l'air mal du tout.
Berkeley vs. Kellogg

La question n'est pas en fait de comparer les programmes dans l'absolu, mais de savoir ce qui me conviendrait le mieux.

Si je reviens une semaine en arrière, j'étais certain d'aller à Kellogg, bien qu'étant également admis à Berkeley, Michigan et Duke.
Ces derniers jours, j'étais noyé sous le souci de financer mon MBA (pas d'argent devant moi, banquiers pas très chauds, prêt venant de Kellogg à un taux élevé, etc.).
Et puis, boum : Berkeley m'offre le coût de mes études ("full-ride", comme disent les Américains).

Je me mets alors à considérer mes options sous un nouveau jour. Notamment, mon avenir post-MBA sera très impacté par mon choix : si je fais Kellogg, il faudra qu'à mon retour à Paris je fasse sans soute un job de type McKinsey (valorisation du diplôme MBA et salaire) afin de rembourser mon emprunt ; si je vais à Berkeley, j'aurais plus de liberté ma sortie. (not that there is anything wrong with McKinsey)

Mon but est de continuer à travailler dans une boîte américaince, de préférence dans la haute technologie. La question est : ce type de boîte différentie-t-il un MBA de Berkeley par rapport à un de Kellogg ?

En même temps, je me mets à remettre en cause mon but final : est-ce que je veux vraiment travailler au marketing en France chez IBM ou Microsoft ? Ces postes ne sont-ils que de la vague traducation de prospectus américains ?

La raison me dirait : si tu doutes, vas à Kellogg, tu t'ouvriras à plein de choses avec des gens tip-tops dans plein de secteurs. Cependant, je serai moins flexible pour sauter sur une opportunité "risquée" à ma sortie de MBA si j'ai un gros crédit sur le dos.

lundi 28 avril 2003

Classeur de bienvenue de Berkeley

J'ai trouvé ce soir un gros paquet Fedex en rentrant à la maison. Comment on dit en anglais : "déjà vu" !
Evidemment, il y avait à l'intérieur le classeur de bienvenue de l'école, très sympa.

Mais en plus, il y avait une jolie surprise : une bourse. Je cite, car cela fait drôlement plaisir à lire : "You have been chosen to receive one of our Haas Achievement Awards, which are granted to individuals who have achieved great success in spite of of significant economic, educational, health-related or other obstacles. This award will cover the cost of tuition and fees for your two years of study in Berkeley's full-time MBA program. We are extremely impressed with you".

La flatterie ne m'impressionne pas..mais quand même ! De l'argent et des compliments ! N'en jetez plus.... En outre, je rappelle que Berkeley = San Francisco = Californie = météo très clémente (oui, je sais, il y a souvent du brouillard à SF). Cela me donne des doutes........
Aller en MBA : un sacrifice

Faire un MBA, c'est pour de nombreux candidats synomyme de déménagement dans un autre pays. Certains vont manquer des événements familiaux (la communion de leur petite soeur, la bar mitzva de leur cousin ou la naissance de leur neveu).

De mon côté, je vais rater un mariage qui me tient à coeur. C'est pourquoi j'ai décidé de me lancer dans un enterrement.
Mon meilleur ami, Eric, se marie le 6/7 septembre, alors que je serai à Kellogg. Je devais même être son témoin. J'ai vérifié et re-vérifié les dates : pas moyen de concilier les 2. La mort dans l'âme, j'ai du renoncer à être à ses côtés ce jour si important. Pour me venger de manquer cette fête, je m'occupe de son enterrement de vie de garçon (non Eric, tu ne sauras ni où, ni quand cela se passera - pas la peine de fouiller ce blog, je resterai discret).

Ce mariage raté (je veux dire, que je rate, of course) est le premier exemple des choses que je ne pourrai partager avec mes proches. Bon, il ne faut pas en fair trop non plus : je ne prends pas le Mayflower pour ne jamais revenir en arrière, les webcams et l'instant messaging existent et le monde va continuer à tourner.