vendredi 14 mars 2003

Tad Holbie fait référence à ma superbe boutique "French MBA" sur son site..... C'est la gloire ;-)
J'espère que :
- ses lecteurs vont comprendre que c'est une blague
- je n'aurais pas affaire à des manifestations anti-françaises (mais bon, je vais pas commencer à avoir honte de mes racines ..)
Vendredi soir, le meilleur moment du week-end !

J'ai emmené mon CEO américain préféré chez 2 clients aujourd'hui. Cela s'est très bien passé. Je dois dire que Pehong Chen (CEO de BroadVision) est un homme qui a une vision de son métier très intéressante. Tout le gratin de l'informatique de ce grand compte industriel était vraiment intéressé par ce qu'il disait. Notamment, il a expliqué le rôle des différentes technologies de Knowledge Management et pourquoi elles avaient échoué (exemple : un outil collaboratif comme Lotus Notes qui finit comme un vulgaire distributeur d'e-mail). Je vous épargne les détails, mais c'était clair et très pragmatique.

Pendant le déjeuner, Pehong a parlé de l'outsourcing dans notre milieu du logiciel. En gros, une partie de l'industrie du logiciel US est en train de partir en Inde et en Chine. Pour lui, il y 3 grandes étapes dans vie d'un logiciel : le design (R&D), le progammation (codage de ce qui a été pensé) et le support (call-center, maintenance). Seul le design va rester aux USA. Le codage est 10 fois moins cher en Inde et en Chine, avec des gens aussi compétents (de tout façon, les codeurs en Californie sont des Chinois et des Indiens immigrés). Pour le call-center, les Indiens sont de bons anglophones, pouvant travailler leur accent américain, si besoin. Le marketing et la relation-client (la vente) sont des pôles qui vont devenir centraux dans l'activité des sièges de boîtes de logiciel : il s'agira de créer et faire grandir une marque.
Sa conclusion est que les boîtes de logiciel deviennent comme Nike : des centres de design, donneurs d'ordre et chargés de promouvoir une marque. IBM le fait déjà, BroadVision commence à le faire.
Du coup, le marketing de la high tech (mon dada et la raison centrale de mon MBA) revêt une importance cruciale, alors que jusqu'à présent il était plus que méprisé dans la Silicon Valley.
C'est marrant, mais cela converge avec le bouquin que je viens de finir : The New Imperialists. En effet, les patrons de grandes boîtes de high tech sont des nerds et/ou ont un long passé de marketeurs : Steve Case chez AOL Time Warner et Steve Ballmer de Microsoft ont travaillé chez Procter & Gamble dans leur jeunesse... Je veux mon MBA !!




mercredi 12 mars 2003

Quelques news ce matin :

- l'alumnus de Berkeley m'a répondu cette nuit ; l'interview est pour lundi prochain.

- ouverture de la boutique des French MBAs : T-shirts, caleçons, tasses, etc.

Mon blog devient une vraie PME.... ;-)
ça y est, je délire totalement ....



Un message rapide aujourd'hui, comme je bosse beaucoup sur mon big rendez-vous de ce vendredi matin.

- pas de news de mon alumnus de Berkeley - je le relance ce soir si aucun signe d'ici là

- il faut que je pense à me re-entraîner pour les interviews (why MBA ? strengths and weaknesses ? leadership ? âge du capitaine ?)

- j'ai fini de lire hier soir La Parfaite Lumière, de Eiji Yoshikawa. C'est la suite de La Pierre et le Sabre. Les deux bouquins évoquent les aventures de Miyamoto Musashi, un samouraï à la recherche de la Voie dans un Japon en pleine mutation (début de l'ère Tokugawa). Il y a des batailles, des amours, des trahisons, et surtout une quête spirituelle que l'on suit avec plaisir. C'est vivant comme du Dumas, avec un zeste spirituel. Un bon roman, inspiré de la vie réelle de Musashi, l'un des plus grands maîtres japonais du sabre.


mardi 11 mars 2003

Je suis en période de pré-avis, ce qui ne veut pas dire que je ne travaille pas ... j'emmène mon CEO chez un grand compte français cette semaine, et cela se prépare !

Sur le front des MBA :

- j'ai trouvé sur mon répondeur un message provenant des Admissions de Michigan : je suis admis !
Je vais vite remercier Laurent C., étudiant actuellement à Michigan, qui m'a reçu de manière extraordinaire quand j'ai visité l'école. Michigan est un très bon programme, sur un campus charmant

- j'attends ma date d'interview avec l'alumnus de Berkeley

- j'ai appris par un ancien de Sloan que Rod Garcia (Directeur des Admissions) serait à Paris les 29 et 30 mars. Les invitations ne devraient pas tarder. Ne m'oubliez pas !

lundi 10 mars 2003

J'ai envoyé un e-mail et mon CV à l'alumnus de Berkeley qui doit m'interviewer.
J'attends qu'il me donne une date.

Des étudiants de Kellogg m'invitent à prendre un verre le 20 mars. Sympa.

MIT ou Kellogg ? Le débat continue sur le forum de BusinessWeek et dans ma tête.
Si j'en crois plusieurs élèves de MBA, il faudrait lire tous les jours le Wall Street Journal et le NY Times.
Bien sûr, il faut rajouter chaque semaine les magazines suivants :






Et dire que moi, je comptais plutôt lire les titres suivants :







MBA : mes idées se clarifient

Ce week-end reposant m' a permis de faire le point.
Tout d'abord, où en suis-je du côté des admissions ?

- Berkeley : interview (probablement cette semaine)
- Duke : admis
- Kellogg : admis
- Michigan : réponse définitive cette semaine
- MIT Sloan : j'espère décrocher une interview dans les jours qui viennent

Je suis bien décidé à tout faire pour décrocher mes admissions dans chacune de ces écoles. C'est pourquoi je compte préparer mes interviews aussi sérieusement que possible.

J'ai réfléchi à mon dilemme "potentiel" : MIT Sloan vs. Kellogg.
Il me paraît plus souhaitable d'aller à MIT Sloan qu'à Kellogg, principalement parce que je veux rester dans le secteur de le technologie :
- le nom "MIT" est synonyme de technologie, aux USA, en Asie et en Europe (le nom de Kellogg est moins connu en Europe)
- les opportunités d'avoir des amis travaillant dans le secteur de la techno sont plus fortes à MIT Sloan (orientation naturelle, réseau d'anciens)
- l'étudiant responsable de la technologie à Kellogg a été très franc avec moi : la section Technologie est meilleure à Sloan (lui était déjà ingénieur et il devait contrebalancer cela, d'où son choix de K.)
- Sloan fait partie du MIT : il y a des cours en commun avec les étudiants en ingé du MIT, des projets en commun, un campus très tourné vers la techno et l'innovation
- Sloan est dans la même ville qu'Harvard : je pourrais y prendre des cours (possible de "cross-registrer") et faire la connaisance d'autes étudiants français en MBA
- sur mon CV, MIT Sloan est moins redondant que Kellogg

SVP, monsieur MIT Sloan, accordez-moi une interview, et je vous montrerai que je vous aime ! ;-)

Un grand week-end, sans connection internet. Cela doit m'arriver 4 fois par an. J'y ai survécu, cela m'a même fait du bien.

Quelques news :

- Bonne nouvelle pour Tad Holbie : il est admis à Michigan. Bravo pour lui, qui a passé tant de temps à aider d'autres postulants à un MBA.

- J'ai bien entamé un livre nommé The New Imperialists, de Mark Leibovich. Ce dernier est le spécialiste de la technologie au Washington Post. Il a longuement fréquenté les grands pontes des entreprises de la Silicon Valley (et de Seattle, bien sûr). Dans ce livre, il dresse le portrait de 5 homme qui ont dominé la scène de la technologie mondiale de 1995 à 2001 : Bill Gates de Microsoft, Steve Case d'AOL-Time Warner Larry Ellison d'Oracle, Jeff Bezos d'Amazon.com et John Chambers de Cisco. C'est plutôt bien écrit et permet d'aller au-delà des mythes : oui, Larry Ellison a tendance à "embellir" les capacités de ses produits, mais il est aussi animé par une volonté de réussite hors norme ; non, Jeff Bezos, n'est pas qu'un homme tout discret et simple : depuis la maternelle, il collectionne les prix d'excellence académiques. En fait, il est facsinant de voir que ces hommes ont transmis à leurs entreprises des cultures proches de leurs propres personnalités.